Aumoniers
Pendant la Grande guerre, les aumôniers militaires étaient équipés d’un autel portatif constitué d’objets démontables rangés dans une même caisse y compris ciboires et calices, comme celui-ci ayant appartenu à l’aumônier qui officiait dans le fort de Douaumont à Verdun. En 1914, les aumôniers officiellement reconnus étaient très peu nombreux en raison des lois anticléricales de 1905 : il y avait deux aumôniers catholiques, un protestant et un israélite par corps d’armée et un aumônier catholique par division soit un prêtre pour 10 000 hommes en moyenne. Les autres hommes d’église étaient mobilisés comme brancardiers, infirmiers voire combattants, officiant dès que le besoin s’en faisait sentir.